En voyage au Chili

Le 19 mars 2018

El Chile es espléndido !!!

Après avoir traverser le monde en quelques 31h d'avion, 15h d'escale à Séoul et 4h à Madrid, avoir passé une journée d'anniversaire la plus longue de ma vie (30h avec le décalage horaire) je suis arrivée au Chili. 

Quel changement culturel ! 

Et Santiago... Ici les bâtiments sont d'époque ou reconstruits à l'identique. Les places sont animées. Il y a des parcs partout mais surtout la cordillère des Andes tout autour.

Et quel bonheur de visiter la ville, d'en découvrir les moindres recoins insolites et d'apprendre son histoire avec une chilienne rencontrée au Vietnam

Le 21 mars 2018 

De Santiago, je suis partie à Valparaiso. Une ville multicolore toute en hauteur sur la côte pacifique où le Street Art est omniprésent pour le plaisir des yeux...

Demain je pars pour plus de 15 jours travailler dans un ranch dans les dunes de Mantagua. 

Une nouvelle aventure commence. Une expérience de gaucho en pleine immersion... 

Le 26 mars 2018

Depuis le 22 mars, je suis arrivée au ranch Kawell à côté de Concón pour une durée de 19 jours dans une famille franco-chilienne. J'y fais un workaway, c'est à dire qu'en échange de mon aide, ils m'offrent le couvert, l'hébergement et l'expérience. 

Les conditions : 

Je dors une petite cabane au fond d'un champs. Il n'y a pas d'eau mais un peu de l'électricité grâce à un petit panneau solaire. 

La maison principale en bois, où vivent mes hôtes (un couple et leurs 2 filles), est alimentée en électricité quelques heures par jour par un groupe électrogène. Mais tout s'organise très bien.

Je prends ma douche à l'eau froide à l'extérieur. Ça ne me change pas trop de l'Asie mais les températures le matin ou le soir ne sont pas les mêmes : 18 degrés en moyenne mais 30 en journée. Eh oui ici c'est l'automne.

Le ranch est en pleine évolution. Et le cadre....exceptionnel !

Mon emploi du temps : 

9h : petit dejeuner

9h30 : je libère un troupeau de 6 jeunes chevaux

Je nourris 3 autres chevaux que j'emmène ensuite dans un pré ainsi que les moutons.

Puis je nourris les alpagas et la basse-cour (poules, dindons et lapins) et j'ouvre plutard à tout ce petit monde qui déambulent partout.

10h30 : je participe à l'amélioration du ranch. Ex : en réparant des clôtures, en nettoyant les écuries ou en m'occupant du potager.

14h : repas avec Constanza, la mère de la famille puis repos

17h : je vais chercher les 3 chevaux et les moutons au pré. 

Puis il faut sceller ma jument pour aller chercher les autres chevaux et les ramener à la maison...(quand il ne me font pas la blague de rentrer seuls alors que je les cherche). 

Ce n'est vraiment pas facile pour moi de les ramener. Pourtant je fais tout ce que je peux.

Mais quel bonheur de traverser la forêt et de longer la rivière pour m'arrêter seule assise sur mon cheval en haut d'une dune pour admirer le soleil couchant sur l'océan pacifique... seuls quelques aigles ou hérons accompagnent la mélodie des vagues.

Puis je rentre tout le monde et ma journée se finit vers 19h. 

Et le soir : discutions, aide aux devoirs avec les enfants (qui sont dans une école française) et repas autour de la table avec la famille

Je dois vous avouer que cette vie là me plaît bien 😉

Le 4 avril 2018

Durant mes deux jours de repos, vendredi et samedi derniers, j'ai été me promener à Viňa del Mar. C'est une ville très touristique, où les Chiliens vont en masse pour le we ou les vacances. Et ça se voit. . . . Beaucoup d'hôtels, de restaurants ou de grands immeubles en bordure de mer. Même le président du Chili y a sa résidence secondaire. 

Finalement je préfère ma "tranquillité" au ranch ... 😁

Le 10 avril 2017

Vendredi dernier, j'ai quitté le ranch plutôt que prévu pour retrouver mon ami Mimis à Santiago. 

Je l'ai quitté à regret. Certes, ce n'était pas toujours facile. Les débuts ont même été compliqués. 

Il m'a fallut une petite période d'acclimatation. Peur de déranger, peur de ne pas être à la hauteur... 

Mais j'ai dépassé mes limites et revu mes priorités. Les conditions de vie étaient authentiques et le cadre exceptionnel.

J'étais déjà montée à cheval mais jamais partie seule dans un espace totalement sauvage pour ramener des chevaux en liberté. 

Moi qui ai peur des chiens, j'ai dû arrêté un chien poursuivant un cheval à plusieurs reprises. 

Et puis la communication avec le père de famille n'était pas évidente. Il ne parlait pas français et moi très peu espagnol, d'autant que les chiliens parlent très vite. 

Aujourd'hui mon quotidien me manque. 

Chaque matin, je passais du temps à cajoler ma jument. J'aimais rendre la liberté aux chevaux et les regarder partir dans les dunes accompagnés par les premiers rayons du soleil. Puis monter à cheval tous les jours pour aller galoper dans la forêt était un réel bonheur.

Le petit alpaga étant très proche des humains venait régulièrement me chercher pour jouer avec lui pendant que je travaillais la terre. Partageant la table de mes hôtes, j'ai goûté à des spécialités locales. Je me sentais vraiment comme à la maison. Une vrai relation s'est installée avec la mère Constanza et les fillettes. De longues heures d'échanges et de rires avec Constanza restent de supers souvenirs également. 

Je suis fière d'avoir aider dans ce ranch, d'avoir aider cette famille dans ce projet de ranch pédagogique. 

Il est possible que j'y revienne faire de l'animation un jour... La proposition a été faite et ce n'est pas l'envie qui manque 😉

Le 11 avril 2018

Avec mon ami Mimis étant arrivé plutôt et Vincent un copain français rencontré à Santiago, je me transforme en guide touristique pour leur montrer Santiago et Valparaiso.

Le 12 avril 2018

Constanza m'avait proposé de revenir au ranch faire une balade à cheval avec elle et mon ami Mimis. Autant vous dire qu'on a sauté sur l'occasion hier. Quel bonheur de revenir «à la maison».

Et nous avons adoré nos 2h de balade dans les dunes à admirer le paysage en hauteur, à longer la rivière avec ses oies sauvages, à marcher dans l'océan pacifique ou à galoper sur la plage...

La bière chilienne partagée au soleil dans le ranch fut très apprécié également.

Nous décollons dans quelques heures pour le Pérou. 

Le fait de quitter le Chili me procure une drôle de sensation... C'est la première fois depuis le début de mon voyage que je peux dire que ça me plairait bien de vivre ici.